Conduire à Almaty

Je conduis à Almaty depuis 15 jours à peu près la Land Rover que Philippe et pascale nous ont vendue. Elle a été bien utile il y a 10 jours quand nous sommes allés faire une rando tous les 4. On cherchait un lac que l'on n'a jamais trouvé, mais on a longé un torrent qui nous a mené jusqu'à une très jolie cascade. Pour accéder au départ de la rando, la "route"était très cabossée, plutôt un chemin en fait, avec boue par endroits, rocs, trous et tout ce qui s'ensuit, donc, ce n'est pas une légende, un 4x4 est indispensable à Almaty.

En ville, les avenues sont perpendiculaires. Au sud près des montagnes où nous habitons, n emprunte l'avenue Al Farabi, où on roule à 60 km/heure, sur une route à deux et parfois à trois voies où c'est le rodéo aux heurs de pointe. Les Kazakhs à Almaty, à défaut d'être à cheval et de se ruer sur l'adversaire comme dans leurs joutes traditionnelles, doublent dans tous les sens, sans jamais mettre de clignotant et klaxonnent à tue-tête. Il y a beaucoup de policiers, et de contrôles de vitesse, heureusement, ça les calme un peu. Les passages pour piétons sont sacrés, donc tout d' un coup, les voitures s'arrêtent.

Je me suis aventurée en ville un midi pour aller au café où se tenait la rencontre du groupe espagnol et chez l'orthodontiste indien de Marianne. Autrement, c'est pour aller au marché près de la maison, au centre commercial (belle galerie marchande et supermarché turc Ramstore), à la station essence (où l'essence est à 70 tengués le litre=30 centimes d'euros), à l'école pour aller chercher les filles, au bureau de Gérald pour les cours de russe trois matins par semaine que nous prenons ensemble avec Jaksilic , une jeune femme qui donne aussi des cours d'anglais aux employés du bureau, aux randos avec le groupe de femmes expatriées, j'en ai déjà fait deux le lundi matin.